Pour l'instant, une bonne quinzaine d'histoires me reviennent en mémoire, mais il m'en reviendra sûrement d'autres. Et rien n'empêche ceux d'entre vous qui ont vécu des moments cocasses autour de l'origami d'y participer, et de raconter ici vos propres histoires... 
Je crains qu'on ne soient tous un peu pareil : on s'émerveille soi-même de sa première cocotte (même si elle n'est finalement pas très extraordinaire), et l'on espère que chacun va s'extasier ! Et bien sûr, si l'admirateur potentiel est connu comme Kenneway à l'époque, ça n'en est que mieux ! Cette attente est d'autant plus forte si l'on a "souffert" pendant de longues semaines pour créer "la chose", ce qui était le cas pour ce modèle... 
Si l'on était dans un dessin animé, on verrait le petit cœur de Martin exploser en mille morceaux dans un grand fracas de verre cassé ! C'en est trop pour lui : très vexé, il répond : "Mais... je peux aussi le faire plat !" Et posant son tank 3D sur la table, il utilise sa main comme une tapette à mouche pour écrabouiller l'objet d'un geste rageur... 
(il est "interdit" de dormir dans la nuit du samedi), des jeux délirants du genre plier en couple avec un qui plie, l'autre qui est en apnée la tête dans une bassine d'eau (celui qui meurt a perdu !), des "diagrammes humains" : un "attendee" est allongé sur scène, et MIME le diagramme d'un modèle (pas trop complexe quand même, un traditionnel quoi !) que l'on doit deviner. Par exemple, plier une diagonale consiste à toucher son pied gauche avec sa main droite, etc... Je recommande absolument, mais attention à ne pas pisser de rire ! 
Bref, un magnifique souvenir ! Juste pour trouver quand même une critique à faire, ATTENTION AU CAFÉ : il est tellement concentré qu'on y plonge difficilement une cuillère...
Les PHOTOS existaient, mais ...ABSOLUMENT PERSONNE N'AVAIT VU CES MODÈLES ! Il demanda donc à June sur un ton aigre-doux où diable ils avaient pu être exposés ???
Ainsi fut fait. Hélas, si les abonnés de la bibliothèque (ainsi que la photographe) ont admiré ces modèles du senseï, ABSOLUMENT AUCUN des passionnés de pliage n'ont pensé à visiter ce lieu, et donc ne les ont pas vus !!!
La TV me réveille 2H plus tard (même elle je ne l'avais pas éteinte !) Ne perdant pas l'espoir d'arriver à éteindre ces saloperies, on ne sais jamais, je fais un tour dans la salle de bain : il y a là un téléphone supplémentaire, un haut-parleur pour entendre la télé même sous la douche (!), mais toujours PAS d'interrupteur... Ce n'est que plus tard, un peu reposé, que je penserai à regarder le réveil : mais bien sûr ! Ce n'est pas qu'un réveil mais un tableau de commande sophistiqué duquel on peut TOUT faire (enfin, je n'ai pas vérifié si ça reprisait les chaussettes, mais je le crois très sincèrement ! 
La fraîcheur de la rue me réveille. Le dépaysement total s'étale devant moi : de nombreux passants vont et viennent, presque tous habillés avec goût et recherche... Aucun doute, on n'est pas en France ! Des enseignes lumineuses multicolores vantent un tas de produits ou services. Etrange, je traverse 2 passages à niveaux en plein centre de Tokyo, où piétons, cycles et voitures attendent patiemment. C'est TRÈS DENSE, Tokyo. Et aussi des marques inconnues : Mac Donald, Starbuck, Burger-truc... Total, le dépaysement ! Après avoir marché un bon moment, tourné et retourné dans les ruelles pittoresques qui m'attiraient, j'avise quand même que... 1• je ne parle pas japonais ; 2• j'ai oublié le nom de l'hôtel et j'ignore son adresse ; 3• une carte magnétique en guise de clé, c'est moderne, mais je ne suis pas sûr que ma chambre est la 2664... Panique à bord ! Et le 1er soir, je rentrerai fissa à l'hôtel, SANS DINER, histoire d'être sûr de dormir dans un lit, lumière allumée ou non !
Oh, la chose était beaucoup moins honorifique qu'elle y parait : l'objectif pour le Maître et son association (International Origami Center), 
). Suzanna très fatiguée par le décalage horaire étant allée se coucher très tôt , notre petit groupe cosmopolite avait rendez-vous dans un sushi-bar, avec un plieur indigène dont j'ai oublié le nom. J'ai déjà parlé plus haut de la dangerosité de s'aventurer à pied dans les rues de Tokyo lorsqu'on n'est pas du crû et qu'on ne parle pas la langue. Mais en groupe on se sent plus fort voir irresponsables, et nous voici donc déambulant les ruelles étroites en quête de notre sushi-bar. Bien entendu, on s'est perdus et on a beaucoup tourné en rond, passant et repassant par les mêmes ruelles. Heureusement pour nous un point de repaire salvateur nous aida à nous en sortir comme s'il s'agissait de notre "bonne fée". C'était un policeman en uniforme agitant un bâton lumineux dans un geste absolument parfait, avec une régularité qu'on ne peut imaginer possible qu'en Asie, et plus particulièrement au Japon. 
, la plupart des clients mangeant silencieusement concentrés qui sur la nourriture, qui sur son portable (eh oui, le modernisme affecte le Japon, BEAUCOUP même...). Ce sushi-bar-là avait son cuisinier officiant au centre de la salle, entouré de tous ses produits préparés avec soin durant la journée. Tournant sans fin autour de lui, une sorte de "baggage claim" comme dans les aéroports, autrement dit un mini tapis roulant de 10 ou 15 cm de large et de peut être 20 mètres de long, sur lequel il posait les sushi prêts à consommer. Le client n'a donc pas à consulter un menu pour commander, il lui suffit de prendre les petites assiettes qui le séduisent, au moment où elles passent devant son nez. Génie asiatique 
: les assiettes en question sont de couleurs différentes ; au moment de payer, on amène à la caisse la pile d'assiettes et la patronne calcule le prix grâce à elles !
ou cocotte 
? Deux charmantes petites Japonaises de l'autre côté du bar étaient nos meilleures "clientes". Nos pliages faisaient rarement tout le tour du bar, et étaient tour à tour choisis par les consommateurs. Si jamais une cocotte revenait jusqu'à son point de départ, on pouvait se dire : "Tiens, j'ai plié une merde ! Il faut que je me rattrape." Nous restâmes près de 3 heures dans le restaurant, et au moment de payer l'addition, la patronne signifia que ce n'était pas nécessaire : l'animation qu'on avait mis dans son bar valait bien plus que ses sushi ! Stupeur de notre part : il fait nuit, ça fait DES HEURES qu'il est là, à la même place, toujours agitant son bâton lumineux avec la même incroyable régularité ! On s'approche pour voir de plus près cet être surréaliste à force de constance... Il y a des travaux dans la ruelle, et notre sauveur est un policier ...en carton ! Plus vrai qu'un vrai, il s'agit d'une photo contrecollée sur un carton. Le bras est articulé et muni d'un moteur. Il n'en faut pas plus pour des cocottologues facétieux pour exploser de rire. L'un d'entre nous sort un appareil photo, et nous voici posant avec notre malheureuse victime : l'un menace de le boxer, l'autre lui gratte le menton, et je préfère passer sous silence d'autres gaudrioles... ...Jusqu'à ce qu'arrive à notre hauteur une VRAIE voiture avec de VRAIS policiers 
, nous toisant d'un air suspicieux... Ce ne fut pas facile pour nous de retrouver notre sérieux, d'avoir l'air naturel face aux VRAIES forces de l'ordre, ...et de ne pas finir au poste ! allait péter sous la pression de l'eau accumulée dessus : sinon, il y a longtemps que pangolin, tortue et autres hérissons auraient été noyés ! Bof, j'ai l'habitude : dans l'entrepôt de 70 m2 où sont stockées toutes mes vitrines, cocottes de toute taille jusqu'à Rhinocéros ou Pégase grandeur nature et autre matériel, le toît est TRÈS fatigué.... Bref, il pleut en un certain nombre d'endroits. Ça oblige à ranger "habilement" les objets, en fonction de leur fragilité ou de la difficulté à les refaire, tous sur palettes, dans un agréable bordel apparent (!), les cocottes alternant avec les seaux où l'eau déborde et les poudres sensées absorber l'humidité. Le tout peut sembler quelque peu surréaliste, surtout si l'on tient compte du fait qu'est stocké là plus de 20 ans de travail, à la merci de quelques tuiles, et non chauffés l'hiver. Ça a laissé pantois les quelques journalistes qui souhaitaient venir se perdre dans la lointaine banlieue pour visiter ce qu'il appelaient mon "atelier d'artiste" ! les "bestiaux" de ladite cave (ah ben oui !). Ça paraît évident, MAIS : La seule issue de la cave est une TOUTE PETITE porte, JUSTE après cette porte un MUR à angle droit, et des ESCALIERS qui accèdent (enfin !) au jardin. 
Vous passez une bonne demi-heure et 3 litres de transpiration à sortir péniblement le cheval grandeur nature. Ouf ! Ça y est ! Ah, ouiche, mais derrière le cheval, savez-vous quoi qui n'y a ? Mais c'est bien sûr : l'ÉLÉPHANT ! Mieux vaut alors avaler 2 ou 3 cachets de Prozac avant d'en entamer l'exhumation... Le sol de la cave étant en terre battue (!), Gérard est obligé de sortir TOUS ces animaux en été, pour que l'humidité accumulée durant l'hiver puisse un peu s'estomper. Parfois même faut-il débarrasser le kraft des champignons qui poussent dessus... 
Et bien voilà : Plusieurs fois par jour, j'arpentais la totalité de la galerie marchande (des centaines de mètres de long, voir des kilomètres pour les plus grandes comme Vélizy 2 ou Villiers-en-Bière). La tâche était de regarder dans les moindres détails si vitrines, moquettes, panneaux explicatifs, pliages, etc..., enfin que tout allait bien ! Un jour j'arrive non loin de l'endroit où je "supposais" trouver le Rhino grandeur nature de Gérard. Aaaarghhh ! PAS de Rhino !!! Nulle part !!! C'est quand même pas possible qu'un joyeux drille l'ait emporté sous son bras en passant devant tous les commerçants et la sécurité 
Je m'approche... Stupeur : le malheureux Rhino est là en fait, mais sur le ventre, complètement aplati sur le sol les 4 pattes écartées. Je l'inspecte sous toutes les coutures (pardon pliures), je crois l'entendre me supplier de l'achever... 
Après réflexion et enquête, il s'était passé la chose suivante : personnellement, à tendance parano (ça m'a au moins permis de ne pas faire l'armée) je construits mes structures de pliages géants à l'épreuve des balles. Gérard préférant aller très vite en cette matière, s'était servi de 2 simples tréteaux, maintenus en place par une malheureuse vieille ficelle. C'est généralement TRÈS PAUVRE, un plieur professionnel... Malgré les potelets et les chaînes de protection qui entouraient la bestiole, un gars poussant son caddie surchargé, et regardant probablement ailleurs, avait bousculé et était passé SUR le rhinocéros, apparemment sans même s'apercevoir du meurtre qu'il venait de commettre !!! Mais que fait Brigitte 
(eh oui, en ces temps reculés on POUVAIT fumer dans les galeries marchandes, ou du moins c'était "toléré"), avait trouvé très drôle, au moment d'allumer sa clope, d'allumer AUSSI la queue du Rhino. Oh mais comme c'est drôle ! J'en pète de joie ! Un cocottologue est certes un peu comme un confesseur (si, si, ça m'est arrivé aussi), mais ça ne fait pas de miracle... 
L'expo terminée, j'avais ramené la pauvre bête au siège de la société, dans un état plus que piteux. Nous étions bien embêtés : nous attendions Gérard, et nous savions à quel point il chérissait tous ses animaux. Michel Charbonnier, toujours prompt à réagir, empoigne une paire de ciseaux (si, si, Mesdames Messieurs, des CI-SEAUX) et taillade toutes les parties brûlées. Ce qui reste est vraiment riquiqui à pleurer... Et lorsque Gérard nous dit, avec son accent cambodgien à couper au couteau : "Tiens, on a coupé la queue de mon Rhinocéros !" Honte sur nous, maudits soyons-nous, nous répondîmes lâchement : "Oh, ben ça alors ! On avait pas remarqué !" L'associé de Jonathan, Harvey Cohen, ayant eu un gros problème de santé un peu avant le festival, Jonathan m'avait appelé à la rescousse. Je me retrouvais donc bien malgré moi investi du titre ronflant de "directeur artistique", ce qui voulait dire en clair jouer les "crétins-à-tout-faire" un mois entier en Caroline du Nord, à installer des modèles que je ne connaissais pas, dans des lieux que je ne connaissais pas, avec des gens et du matériel que je ne connaissais pas (le tout en américain)... Chouette ! 
A vue de pif, cette verrière faisait 30 mètres de haut, une centaine de mètres de long sur un peu moins de large (je n'ai hélas pas trouvé de meilleures photos que celles-ci). Un marbre rutilant recouvrait tout, sols et murs. Un immense rectangle de moquette rouge au centre de cette gigantesque pièce, et on pouvait accéder à une galerie en mezzanine qui en faisait tout le tour par d'impressionnants escalators. Comme c'est assez fréquent aux USA, de vrais arbres dans d'imposants (si vous n'avez pas encore compris, RIEN n'avait une taille "normale" ) cubes de bois leur servant de pots emplissaient une partie de cette verrière, bien alignés le long des murs. Un très beau lieu d'expo, 
surtout pour y installer ce qui était prévu, c'est à dire un envol de grues classiques (vous savez, celles qui sont sensées porter bonheur...) Il y en avait 100 ou 150, chacune d'une envergure de 2 ou 3 mètres, avec 2 points d'ancrages pour ne pas tourner sur elles-même. Comme l'ensemble des grues devait remplir la pièce, tout en décrivant une courbe agréable en arrivant au centre juste un peu en dessous du niveau des arbres, ma tâche était écrasante : pendant que "mon staff" restait groupé peinard autour de la nacelle, sans aucun effort ni physique ni intellectuel (ce qui valait sans doute mieux), je devais décider le point exact où accrocher la grue suivante, puis courir à travers toute la pièce en criant mes instructions, monter et redescendre les escalators à toute allure pour pouvoir juger de l'effet produit sous tous les angles possibles ("ah là il y a un trou, faudrait ajouter une grue, un peu plus bas que la précédente, mais est-ce que ça rend bien côté sud"...). Vers le milieu de l'après-midi, l'ensemble avait pris belle allure et on accrochait les dernières grues. Quant à moi, j'étais exténué par la concentration et l'énergie dépensée. Mais j'étais assez content du résultat, je dirais même fier. Mais c'est alors qu'arrivèrent les monstres... 
Ils semblèrent même s'intéresser à notre étrange occupation et aux oiseaux suspendus, faisant des commentaires en désignant les pliages. Environ une heure après leur arrivée, voici enfin l'accrochage de la dernière grue. Je fais un dernier marathon à travers toute la pièce, mezzanine et escalators compris : certes, dans ce genre d'installation, on pourrait TOUJOURS améliorer quelque chose. Mais même si quelques grues sont un peu trop près des arbres, si il y a encore quelques légers trous, je suis satisfait du résultat et annonce à l'équipe qu'on s'arrête là. 
C'est alors que les monstres dévoilèrent leur vraie personnalité : se mettant par petits groupes, ils se mirent aussitôt en devoir de pousser les arbres vers le centre de la pièce, jusqu'à ce que leurs immenses pots touchent la moquette centrale. Sous cette action brutale, les grues semblaient des balles de jokari, bondissaient, tournaient, s'emmêlaient entre elles ou dans les arbres... Un désastre ! Leur forfait accompli, il n'eurent pas un regard pour leurs malheureuses victimes... Pourquoi diable avait-on repoussé les arbres le long des murs le matin ? Sans doute pour nettoyer le sol. Et pourquoi diable personne n'avait jugé bon de m'en avertir ? Comme dans tout bon polar américain, "ça n'avait probablement rien de personnel"... Les pauvres grues étaient sans doute, "au mauvais endroit au mauvais moment" ! 
tout s'explique...Eric Joisel a écrit :Merci, c'est gentil ! Mais en fait, dans une vie antérieure, j'ai travaillé plusieurs années dans une librairie spécialisée de BD...
peuvent avoir des idées farfelues, (je me demande si l'Anglais fou-furieux que j'avais rencontré à Cambridge a bien traversé la Manche dans son bateau de papier ???), mais la plupart d'entre eux en restent au niveau des idées. Lui, pas du tout ! Il a une idée complètement folle, paraissant impossible à réaliser... Ça excite ses "petites cellules grises" et ...il la rend possible ! La décision de faire une réplique de la coupe de l'América en origami (probablement un soir de beuverie où il n'avait plus toutes ses facultés), paraissait vraiment difficile à mettre en œuvre : le papier et l'eau ne font pas bon ménage ; ensuite, la compétition devait avoir lieu dans un hall de banque (encore une), où il n'y avait pas la moindre pièce d'eau, ...ni de vent bien sûr ! Accessoirement, il s'agissait encore d'un contrat professionnel, la banque payait pour cette animation. Se planter, c'était très ennuyeux et coûteux ! Mais à Jonathan, rien d'impossible !!! Le fait qu'il est néozélandais pesait sûrement dans la balance : les néozélandais venaient de remporter la coupe (en 2000 ?), et fier de ses origines, il ne voulait pas rater l'occasion de faire un peu la nique au public américain, en rappelant la déculottée qu'ils venaient de prendre. 
Mais dans la débauche de temps et d'énergie que réclamait le festival (rappelez vous : une trentaine d'expos petites ou grandes, des animations de rues, un "vrai" origami show dans un théâtre, des animations données à 14.000 enfants des écoles en un mois, une "petite" convention de 250 attendees, et j'en passe...), chaque minute de notre temps avait été utilisée à bien d'autres tâches : cette coupe était bien la seule chose qui était prête, LA VEILLE DE LA MANIFESTATION !!! Je devais être pris ailleurs, c'est donc avec Véronique et un très mystérieux matériel qu'il partit, pour installer durant la nuit le théâtre de cette mémorable compétition. Faire TOUT avec RIEN, quoi de plus jouissif ? Au petit matin, la chose était prête comme par miracle, vous la voyez sur la photo :
Jonathan est un super bricoleur : il avait scié en 2 dans le sens de la longueur 2 tubes de plastique, longueur environ 5 mètres diamètre 20 cm, qui formaient 4 sortes de gouttières, remplies d'eau. Le vent étaient en fait quelques malheureux ventilateurs qu'il avait piqué à droite à gauche. Le tout monté sur de pitoyables tréteaux, avec quelques chutes de tissu pour cacher la misère... Quant aux bateaux eux-mêmes, faute de Tyvek, on les réaliserait en papier photographique (comme ces papiers étaient bien entendus enduits de tas de produits chimiques probablement hautement toxiques, on peut s'étonner que la commission de sécurité laisse faire...). Bon je ne vous dirais pas que TOUS les bateaux ont parcouru les 5 mètres, il y eu même quelques tristes naufrages... Mais la compétition eut un gros succès, avec de nombreux participants, et fut rééditée le festival suivant. J'espère que le public et le banquier qui a signé son chèque n'ont jamais vraiment réalisé dans quelles conditions avait été préparée l'animation...
